Holding, SCI, société à l’IS : quel véhicule pour structurer son patrimoine ?

Structurer son patrimoine, ce n’est pas seulement choisir les bons produits. C’est construire une architecture cohérente, performante et durable en fonction de ses objectifs : générer des revenus, optimiser sa fiscalité, préparer sa transmission, sécuriser ses actifs. Et cela passe souvent par le choix de la bonne structure juridique.

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Trois véhicules ressortent : la holding, la SCI, et la société à l’IS (SAS/SARL).

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1. La holding : piloter, réinvestir, transmettre

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La holding est une société qui détient les titres d’autres sociétés. Elle permet :

• De faire remonter les dividendes sans fiscalité immédiate (régime mère-fille),
• D’utiliser ces flux pour réinvestir (dans l’immobilier, d’autres sociétés, des placements),
• De transmettre les titres dans un cadre juridique souple (pacte Dutreil, démembrement…).
  

Exemple : un dirigeant vend son entreprise pour 2 M€ via une holding. Il réinvestit ensuite 1 M€ dans une SCPI via un contrat de capitalisation logé dans la holding, et 500 000 € dans des PME éligibles au dispositif IR-PME. Il optimise sa fiscalité, diversifie et garde le pilotage.

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2. La SCI : la souplesse immobilière

La SCI est adaptée à la détention immobilière à plusieurs (en couple, famille, associés), ou pour faciliter la transmission d’un patrimoine immobilier.

Deux régimes :

• SCI à l’IR : les revenus fonciers sont imposés entre les mains des associés. Intéressant pour générer du déficit foncier.
• SCI à l’IS : amortissement du bien, fiscalité locative réduite, mais plus-value à la sortie plus fortement taxée.
  

Exemple : une SCI à l’IS achète un immeuble de bureaux à 800 000 €. Amorti sur 30 ans, elle réduit fortement son résultat imposable et distribue peu ou pas de dividendes pendant plusieurs années.

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3. La société à l’IS : la boîte à outils du patrimoine

Une SAS, SARL ou EURL peut loger :

• Une activité (conseil, location meublée, marchand de biens…),
• Des actifs financiers (SCPI, contrats de capitalisation, portefeuilles).
  

Atouts : fiscalité sur les bénéfices à 15 % jusqu’à 42 500 €, statut social du dirigeant optimisable, gestion des flux.

Exemple : une SAS créée par un couple de freelances leur permet de placer leur trésorerie excédentaire dans un contrat de capitalisation diversifié (actions, obligations, fonds euros) tout en conservant une trésorerie d’intervention.

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Et si la solution, c’était de les combiner ?

Souvent, la structuration patrimoniale optimale passe par une combinaison de véhicules :

• Une holding qui détient une SCI et une SAS patrimoniale,
• Une SCI à l’IR pour la résidence secondaire, une SCI à l’IS pour du locatif,
• Une société d’exploitation adossée à une holding pour transmettre progressivement.

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Conclusion : une structure ne vaut que par son alignement avec votre stratégie

Il n’y a pas de structure idéale. Il n’y a que des structures pertinentes… pour vous, maintenant et demain. Chaque outil a ses contraintes, ses avantages, son cadre fiscal. Ce qui compte, c’est leur cohérence avec vos projets.

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Chez Kapitalia, nous ne vendons ni produits, ni solutions toutes faites. Nous construisons, avec vous, une architecture patrimoniale adaptée à vos enjeux personnels, professionnels, familiaux et fiscaux.

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